Programme:
Logements collectifs et centre de recherches
Missions effectuées:
Étude
Surface:
2340m²
Ce projet s’inscrit dans la démarche d’une vision prospective de la ville de Montpellier pour 2040.
Ainsi, pour Montpellier 2040 la démarche de projet, propose premièrement de requalifier l’entrée du bois de Mont Maur en remettant en question la notion de limite. Cela implique d’ouvrir les zones clôturées et de les mettre en relation.
Ouvrir les sites enclavés, c’est d’une certaine façon les révéler et les valoriser. La ville étudie actuellement l’ouverture des espaces universitaires pour recréer une dynamique et une centralité dans le quartier.
La donnée paysagère est soulevée dans le potentiel de ce site à établir un dialogue visuel avec la ville centre. L’implantation d’une nouvelle ligne de tramway va participer à l’évolution de ce secteur dans la capacité du lieu à devenir une nouvelle centralité. L’idée est donc d’établir une liaison verte et piétonne partant des facultés, passant par le CNRS direction le zoo du Lunaret, tout en traversant le complexe architectural, urbain et paysager engagé dans ce projet. La «Strati-Cité» est un terme créé signifiant l’idée de la stratification de la ville, le concept de « la ville sur la ville », soit la création d’une nouvelle couche matérialisée par un programme architectural et paysager.
Ainsi, le projet propose de requalifier l’entrée du bois de Mont Maur. En revalorisant cette enceinte on se pose la question de la présence d’un réservoir de stockage d’eau potable ne pouvant être détruit. L’intérêt du projet revient à le sauvegarder en se greffant au-dessus. La greffe entame une ascension telle un tremplin vers le paysage dégageant une épaisseur bâtie. Cette épaisseur bâtie abrite un centre de recherches, des espaces associatifs et un poste incendie le tout devenant à son tour, socle d’une promenade publique sur les toits, un espace belvédère depuis la ville des collines vers la ville centre.